FAQ
Foire Aux Questions

Retrouver sur cette page les réponses aux questions qui nous sont le plus fréquemment posées

Comment participer si je ne réside pas à l’année sur Bidart ?

Vous avez le choix !

1) Vous pouvez vous adresser directement, par mail, à la commission citoyenne (questions, remarques, suggestions) qui s’engage à vous répondre.

2) Vous pouvez également participer aux « Marchés aux questions et aux idées » qui se dérouleront à des dates annoncées et qui présenteront l’avancement du projet et des débats qu’il suscite.
Pourquoi ne pas choisir une de ces dates pour votre prochain séjour à Bidart ?

3) Et, bien entendu, vous pouvez vous informer sur ce site régulièrement actualisé pour vous informer de tout ce qui concerne ce projet.

Qui décidera du projet d’aménagement définitif ?

A chaque phase importante du projet, les élus de la Ville étudient les propositions des citoyens et des experts et les confrontent à la capacité communale de les réaliser (coût des aménagement, disponibilité foncière, contraintes réglementaires, etc.). Ils sont ensuite chargés de mettre en œuvre le projet.

L’Uhabia c’est très bien ! Mais qu’en est-il du programme des mobilités douces pour la commune ?

Plusieurs projets sont actuellement en cours à Bidart. Tout d’abord, une démarche intercommunale avec les communes de Biarritz, Guéthary et Arbonne pour répondre collectivement à un appel à projet du département afin de bénéficier du soutien technique et financier de ce dernier. L’objectif est de développer des infrastructures et services cyclables pour améliorer les liaisons douces entre nos 4 communes et créer un maillage cohérent autour des axes existants que sont la Vélodyssée et la Voie Verte de l’Uhabia.

Parallèlement, un travail pour la réalisation d’un plan cyclable et piéton communal afin de relier chaque quartier bidartar et favoriser les déplacements doux que ce soit pour les déplacements quotidiens ou de loisirs est engagé. Une étude sera lancée au deuxième semestre 2021 afin de définir un schéma cyclable et piéton et établir un plan pluriannuel d’investissement de mise en œuvre.

Dans ce cadre, un plan de déplacement pour les écoles sera développé à partir de la rentrée prochaine, avec une concertation spécifique animée sur deux ans, afin de répondre à la problématique des déplacements scolaires.

Par ailleurs, la Commune de Bidart travaille de concert avec le Syndicat des Mobilités pour le développement des services de location de vélos à courte durée (Vélibleu) dont il a la compétence, à l’horizon 2022.

La thématique des mobilités est un des enjeux majeurs du projet Uhabia 360°. La place de la voiture y sera questionnée : la traversée de la RD810, avec un trafic toujours plus dense, la saturation des parkings … mais également l’amélioration des transports en commun (ligne 3 et 46) et l’ouverture d’une halte TER à la gare. Les solutions pour le développement des pratiques de mobilités douces sur ce secteur pourront être proposées : cheminements piétons, connexion Vélodyssée et Voie Verte, sécurisation des déplacements doux …

L’ensemble de ces sujets sera abordé dans le cadre de cette large concertation, que ce soit au sein de la commission citoyenne, au cours des entretiens avec les acteurs du site, ou à l’occasion des marchés aux idées et aux questions qui seront organisés tout au long de la démarche.

Ne serait-il pas judicieux de régler les problèmes récurrents de pollution dans le fleuve et importants pour l’écosystème, ainsi que notre santé, avant de faire à nouveau des travaux ou autre ?

Serait-il possible un jour d’arrêter de griffer le sable au tracteur ainsi que d’y enlever toute l’algue ou autre matière pouvant apporter de la vie sur cette plage qui a perdu beaucoup de sa biodiversité ?

La commune de Bidart et la Communauté d’Agglomération Pays Basque conduisent depuis plusieurs années une politique ambitieuse et volontariste en matière d’assainissement afin de garantir une meilleure qualité du fleuve Uhabia et des eaux de baignade des plages.

Ces investissements ont d’ores et déjà porté leurs fruits puisque toutes les plages de Bidart sont conformes aux critères de la nouvelle directive européenne de 2006 et la plage de l’Uhabia est classée« Bonne qualité».

Malgré tous ces efforts, les plages de Bidart, plus particulièrement celle de l’Uhabia, demeurent sensibles aux pollutions accidentelles par temps sec ou temps de pluie.

C’est pourquoi, Bidart poursuit ses travaux d’amélioration de ses infrastructures et équipements sur le réseau public mais également sur les équipements privés tels que les campings, les aires de loisirs et les entreprises de la zone de Bassilour.

La commune a également choisi de faire évoluer ses pratiques dans le but de mieux préserver ces espaces naturels riches que sont les plages. Auparavant mécanique toute l’année, le nettoyage est désormais manuel hors saison, soit 8 mois sur 12, ce qui permettra de préserver l’écosystème des plages et d’effectuer un ramassage différencié des déchets issus de la consommation humaine.

L’enjeu environnemental est un des enjeux majeurs du projet Uhabia 360°. La conciliation des activités humaines avec la préservation du milieu naturel et l’adaptation au changement climatique guideront toutes les réflexions sur l’avenir de l’estuaire et de la vallée de l’Uhabia.

La création de la Voie Verte de l’Uhabia a constitué un tremplin pour les déplacements doux, notamment pour le vélo, mais un problème persiste : celui du franchissement de la RD810 pour accéder à la zone des plages mais aussi à la piste cyclable qui mène jusqu’au village. Il faudrait prévoir dans la réflexion du futur aménagement de l’estuaire de l’Uhabia un franchissement sécurisé de la D810. Je pense surtout aux enfants pour qui cette traversée est très dangereuse.

La problématique du franchissement de la RD810 sécurisé pour les piétons et les vélos qui permettrait d’assurer la connexion  de la Velodyssée et de la Voie Verte est un des enjeux majeurs du site pour sécuriser et renforcer les pratiques de mobilité douce. La passerelle piétonne existante, qui permet un cheminement sécurisé sous la départementale, ne peut être actuellement utilisée par les vélos du fait de la présence de nombreuses marches. Une étude de faisabilité est actuellement en cours, en lien avec les services de l’État et le Département des Pyrénées-Atlantiques, pour aménager cette passerelle et permettre son utilisation par les cyclistes et les personnes à mobilité réduite. A ce jour, nous espérons pouvoir réaliser ces travaux avant la fin d’année 2022. 

Pour information, d’autres passerelles sont en projet afin de renforcer la sécurité et le confort des liaisons cyclables: 

– une nouvelle passerelle, plus large et respectant les risques d’inondation grâce à un système automatisé de relevage, sera réalisé en lieu et place de l’actuelle passerelle trop étroite reliant la Voie Verte au bassin de rétention Ur Onea. Les travaux sont prévus pour l’automne 2021. 

– une passerelle sécurisée piétons/ velos sera également réalisée au dessus de la voie ferrée au niveau de Parlementia afin d’assurer une continuité cyclable de la Vélodyssée vers Guethary. Les travaux sont prévus fin 2021. 

Qu’est-ce qu’un bassin de rétention ?

Il s’agit d’un ouvrage d’infrastructure, enterré ou à ciel ouvert, permettant le  stockage provisoire des eaux de ruissellement et/ou permettant de stopper la propagation d’une pollution accidentelle.

Dans un réseau d’assainissement, un bassin de rétention est un bassin à ciel ouvert ou réservoir enterré dans lequel sont provisoirement stockées les eaux excédentaires que le réseau n’est pas capable d’évacuer.

Zone humide ?

Au sens de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006, on entend par zone humide : « Terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année. ».

Les zones humides sont des milieux naturels d’intérêt général. Elles nous offrent, gratuitement, des services indispensables à la santé et au bien-être humain : lutte contre l’inondation, rechargement de nappe phréatique, biodiversité, phyto-épuration, puits de carbone, production de bio-masse, aménité, loisirs, cadre de vie.

Tout projet doit prendre en compte les zones humides et y porter une attention particulière.

Il est donc nécessaire d’anticiper la prise en compte par des évaluations spécifiques ou études d’impact afin de mettre en œuvre la séquence « éviter, réduire, compenser » dès les premières phases d’études et de conception du projet.

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