Lexique

Selon l'avancement du projet, cette rubrique sera complétée afin d'expliquer les termes génériques et techniques

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Bassin de rétention

Il s’agit d’un ouvrage d’infrastructure, enterré ou à ciel ouvert, permettant le stockage provisoire des eaux de ruissellement et/ou permettant de stopper la propagation d’une pollution accidentelle.

Dans un réseau d’assainissement, un bassin de rétention est un bassin à ciel ouvert ou réservoir enterré dans lequel sont provisoirement stockées les eaux excédentaires que le réseau n’est pas capable d’évacuer.

Commission citoyenne

La Commission Citoyenne est un des dispositifs mis en place par la ville de Bidart pour organiser la concertation publique autour de l’étude de programmation et de faisabilité de l’aménagement de la vallée de l’Uhabia.

Il s’agit d’un groupe d’une vingtaine de Bidartars (citoyens et issus d’associations) tirés au sort sur la base du volontariat et qui s’engagent à :

> Participer, d’ici à l’automne, à une dizaine d’ateliers de travail, accompagnés par une architecte dédiée, Mariette MARTY.

> Dans un premier temps se former, s’informer sur l’avancement de la réflexion et la nature des enjeux, grâce à l’intervention d’experts.

> Dans un second temps, interroger, donner des avis, conseiller les élus et les techniciens et bureaux d’étude tout au long de l’élaboration du projet dont ils seront tenus informés en temps réel.

La commission citoyenne constitue une importante aide à la décision, avec trois objectifs principaux :

> Recueillir les avis et propositions des Bidartars, au-delà des limites du quartier ;

> Permettre une meilleure compréhension des enjeux du site et du futur programme ;

> Faire émerger des propositions susceptibles d’être validées et intégrées au programme.

COPIL

Le diminutif COPIL signifie Comité de Pilotage. Cette instance a la charge de conduire l’étude et d’apporter les informations nécessaires à son déroulement. Le comité de pilotage se réunit au démarrage ainsi qu’à l’issue de chacune des phases de l’étude pour valider le travail accompli.

Diagnostic

Le diagnostic est la première phase d’étude de tout projet urbain. Il s’agit de dresser un état des lieux du territoire sur différents aspects et d’en conduire une analyse, du type « atouts / contraintes ». Cette première approche peut porter sur l’analyse environnementale, paysagère, urbaine et architecturale, les contraintes foncières, techniques, réglementaires, l’approche historique, l’analyse des usages… Elle permet de regarder avec autant d’exhaustivité que possible l’état actuel du site de projet.

Enjeux

La définition des enjeux fait suite à l’analyse du territoire. Cette seconde phase, cruciale pour la qualité du projet à venir, fixe les objectifs à atteindre, là aussi sur différents aspects, comme les enjeux et objectifs en termes d’environnement, de gestion des risques, de paysage et d’identité, de mobilité, d’activités, de qualité des espaces publics, d’habitat… Il s’agit là de « fixer le cap ».

Invariants et variables programmatiques

La définition conjointe des enjeux, intégrant l’approche de l’équipe de conception et les apports citoyens, a permis d’élaborer un pré-programme, sous la forme d’invariants et de variables programmatiques.

Les éléments considérés comme invariants sont intégrés dans un scénario d’aménagement «socle», tandis que les éléments variables font l’objet de scénarii exploratoires partiels.

Marchés aux questions et idées

Le marché aux questions et aux idées se présente sous la forme de « stands », installés par exemple à l’occasion du marché hebdomadaire de Bidart. Sur la durée de la concertation Uhabia 360°, 5 marchés aux questions et idées seront organisés, leur tenue sera annoncée sur les différents supports de communication dédiés. Les stands sont affectés chacun à une thématique qui aura été déterminée et préparée par la Commission Citoyenne. Chaque stand est composé d’une table avec de quoi écrire, d’un tableau sur lequel sont affichés, outre le thème, les divers documents servant à l’illustrer. Un animateur central anime les stands et veille à la fluidité des échanges.

OAP

Le PLU peut comporter des Orientations d’Aménagement et de Programmation applicables à certains secteurs particuliers. Les OAP déclinent des objectifs d’aménagement sur un espace défini (secteur, quartier…) et peuvent porter sur des espaces à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager. Elles donnent par exemple des indications sur l’emplacement des voiries, le paysage, comprennent un programme de logements ou d’équipements.

Elles complètent les dispositions inscrites dans le règlement écrit et graphique du PLU.

Phase pré-opérationnelle / étude pré-opérationnelle

L’étude pré-opérationnelle est la mission qui précède l’opération d’aménagement. Il s’agit là de définir les caractéristiques précises de la future opération.
Contrairement à la phase opérationnelle relative à la réalisation physique et concrète du projet urbain, l’étude pré-opérationnelle permet  de déterminer les potentialités du site identifié et ses contraintes (diagnostic), de proposer un programme d’occupation, de donner les premières orientations d’aménagement potentielles ainsi que d’assurer à la collectivité la faisabilité économique (bilan financier prévisionnel et plan de trésorerie), technique et juridique de l’opération.

L’étude pré-opérationnelle constitue un outil d’aide à la décision de la collectivité lui permettant d’obtenir des garanties sur le programme et la qualité d’un projet d’urbanisme à venir ; cette étude peut également être annexée au PLU comme une orientation d’aménagement.

PLU

Le plan local d’urbanisme (PLU) est un document de planification à l’échelle communale.

Il détermine le droit à bâtir sur l’ensemble des propriétés du territoire communal et s’impose à tous : particuliers, entreprises, administrations et sert de référence à l’instruction des autorisations d’urbanisme (permis de construire, déclarations préalables…).

Programmation

La programmation urbaine est une première étape déterminante dans la vie d’un projet. Elle permet au porteur de projet d’identifier les besoins, exigences et contraintes qui vont s’appliquer à son opération et de définir en fonction les objectifs visés. A l’interface entre planification urbaine et urbanisme opérationnel, elle pose les bases pour permettre l’émergence et la réalisation du projet urbain. Il s’agit de traduire en éléments de programme les choix du porteur de projet en matière d’aménagement, de logement, d’activités, d’équipements publics, de services, en cohérence avec le contexte local et les besoins. La programmation ainsi définie servira de base aux études opérationnelles.

Zone humide

Au sens de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006, on entend par zone humide : « Terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année. »

Les zones humides sont des milieux naturels d’intérêt général. Elles nous offrent, gratuitement, des services indispensables à la santé et au bien-être humain : lutte contre l’inondation, rechargement de nappe phréatique, biodiversité, phyto-épuration, puits de carbone, production de bio-masse, aménité, loisirs, cadre de vie.

Tout projet doit prendre en compte les zones humides et y porter une attention particulière.

Il est donc nécessaire d’anticiper la prise en compte par des évaluations spécifiques ou études d’impact afin de mettre en œuvre la séquence « éviter, réduire, compenser » dès les premières phases d’études et de conception du projet.

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